Publié dans Editorial

A pied d’œuvre !

Publié le mercredi, 23 mars 2022

Le quatrième Gouvernement Ntsay de l’ère Rajoelina est à pied d’œuvre ! A peine les procédures de passations de service effectuées selon la règle de l’art de l’Administration publique, les nouveaux élus et les réélus travaillent déjà d’arrache-pied. L’esprit déterminé et les manches retroussées, les membres du Gouvernement sous la houlette de leur capitaine Ntsay Christian ne chôment point. Les consignes du patron de l’Exécutif n’offrent à chacun l’occasion de traîner les pattes. Il faut aller vite sans se précipiter !
Avant d’entamer le parcours parfois délicat, parsemé d’embûches, il fallait procéder à la passation de service ou plutôt de relais ou encore du flambeau !
Au moins deux raisons essentielles. Tout membre du Gouvernement entrant dans un département donné doit nécessairement se plier aux exigences de la passation.
L’effectivité du pouvoir ou de service. Il s’agit d’une tradition républicaine qui veut qu’avant de prendre effectivement les rênes d’un ministère ou d’un poste aux hauts emplois de l’Etat, il faut que le nouveau titulaire du portefeuille dûment nommé procède officiellement et impérativement avec l’ancien à la remise de la clef du département. Le décret de nomination est une chose mais la passation en est une autre. L’un ne va pas sans l’autre !
La continuité gouvernementale par extension de l’Etat. Durant la procédure de passation, les deux hauts responsables se transmettent les dossiers officiels en cours et cela au nom de la continuité de travail au sein du Gouvernement. Le ministre sortant passe ainsi à celui entrant toutes les affaires en cours. Il appartient à l’heureux élu de continuer selon ses propres considérations tout en prenant en compte les actes accomplis par son prédécesseur. La continuité passe par-là !
Seulement voilà, être à pied d’œuvre ne suffit pas ! Il faudra qu’on soit dans la ligne exacte de conduite dictée par le maître des céans.
Au premier rang du code de conduite, l’exemplarité de comportement dans l’exécution de sa tâche. Ecarts de conduite de quelle que nature que ce soit, atteinte à l’intégrité morale, velléités de malversations financières ou autres sont tous à bannir. Des accusations, fondées ou non fondées, corruption ou de trafics illicites des richesses naturelles ont écorné la crédibilité et l’honorabilité du régime.
Etre conformément dans la ligne du cadre d’action selon l’objectif fixé par le Chef de l’Etat en l’occurrence « atteindre au moins les 80% des Treize points du ‘‘Velirano’’ en 2023 ». Un impératif auquel le locataire d’Iavoloha ne badine point. Il est le seul mandaté par le peuple à diriger la bataille. Le seul aussi à pouvoir donner les consignes indispensables afin que le pays atteigne le point d’achèvement du ‘‘Velirano’’. Ce qui traduit dans les faits qu’aucun membre du Gouvernement n’a pas le droit de n’y prêter attention. Des actes concrets et des actes tangibles … « manara-penitra » émailleront le tableau du régime Orange.
Respect strict de la solidarité gouvernementale. Tout le monde se doit de « parler d’un même langage ». Aucun dysfonctionnement n’est toléré ! Aucune dissonance n’est permise ! Aucun jeu personnel n’est admis ! Aucun dérapage de paroles n’entravera pas l’union sacrée de l’équipe.
A pied d’œuvre, les membres du Gouvernement remanié Ntsay Christian foncent pour atteindre le cap défini à travers le Velirano.
 


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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